Archives 2011

Le Parisien/Aujourd’hui en France

Support média : Presse écrite

Périodicité : Quotidien

Diffusion géographique : Nationale

Zone géographique : France

Site web : www.leparisien.fr

Langues du média : français

Pays du siège : France

Adresse : 25 avenue Michelet, 93408 Saint Ouen Cedex

Date de création : 1944 puis Le Parisien en 1986

Propriétaire : Marie-Odile Amaury

Statut : SA

Présidente du directoire et directrice de la publication : Marie-Odile Amaury

Directeur de la rédaction : Thierry Borsa

Rédacteurs en chef  : Béatrice Madeline, Nicolas Charbonneau, Stéphane Albouy, François Desgrees du Loup, Matthieu Croissandeau, Jacques Lallain

Président de la SDJ/SDR  : Timothé Boutry

Médiateur : Plus de médiateur

Quelques chiffres…

Détenteurs du capital : Éditions Philippe Amaury SA, 75 % famille Amaury, 25 % groupe Lagardère Active Media

Chiffre d’affaire : Non public

Pourcentage de la publicité dans le chiffre d’affaire}  : Non public

La publicité occupe jusqu’à 25% de l’espace du journal.

Tirage : 347 621 exemplaires (OJD 2010/2011)

Nombre d’exemplaires payés : 285 4003 (OJD 2010/2011)

Effectifs : 530 salariés dont 330 journalistes

Parution : 7 jours sur 7 dont une édition spéciale le dimanche. Le Parisien est distribué en Ile de France et dans l’Oise et comporte 10 éditions départementales. Aujourd’hui en France, son édition nationale est distribuée dans toute la France et à l’étranger.

Zone de diffusion : nationale

Unité de production : 6 imprimeries réparties sur le territoire : Saint-Ouen, Mitry-Maury, Istres, Lyon, Toulouse, Heric

Régie publicitaire : Amaury Médias

Historique :

Anciennement intitulé « le Parisien Libéré », le journal créé par Emilien Amaury en 1944 se veut « populaire et de qualité », ce qui était loin d’être le cas, il était plutôt considéré comme peu fiable et populiste. Il devient « Le Parisien » le 26 janvier 1986 avec une formule entièrement revue par Philippe Amaury, le fils de son fondateur.

En janvier 1994, l’édition nationale du Parisien prend le nom d’ « Aujourd’hui en France ». Le journal est l’un des premiers à utiliser de vraies méthodes marketing pour définir la ligne éditoriale. Avec peu de pages sur l’international et sans éditorial, il veut en priorité s’intéresser aux préoccupations de ses lecteurs.

Il a longtemps été l’un des rares journaux à gagner de l’argent et aujourd’hui, dans cette période de crise, ses comptes sont à l’équilibre.

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Réponses complètes

1.1. – Code ou charte interne ? : Oui mais…

La charte actuelle a été établie par une commission instituée en 2005 par le rédacteur en chef et composée de représentants des syndicats, de la rédaction et de l’ensemble des services. Elaborée dans une période de difficulté, elle n’est plus guère utilisée aujourd’hui.

1.2. – Quel contrôle de leur application ? : Non formalisé

2.1. – Société De Journalistes / Société De Rédacteurs ? : Oui

La SDJ a été créée en 2010 avec un statut d’association Loi 1901.

2.2. – Retour critique sur la production journalistique ? : Non mais…

Les difficultés sont abordées pendant les deux conférences, celle de 10h du matin avec l’ensemble de la rédaction et celle de 17h avec les chefs de département.

2.3. – Quels systèmes de recherche et de rectification des erreurs ? : Validation par les chefs de service

Il n’existe pas de service de fact-checking mais un circuit de relecture classique par les chefs de service et par les secrétaires de rédaction.

Les erratums sont publiés dans l’édition du lendemain.

3.1. – Quel lien entre valeurs du média et contenus publicitaires ? : Pas de publicité politique ni syndicale

3.2. – Quel arbitre en cas de litige ? : Le rédacteur en chef

3.3. – Quel cadre pour les parrainages et les partenariats éditoriaux ? : Parfois l’avis de la rédaction

Le directeur de la rédaction doit accorder une autorisation pour que le service communication puisse réaliser des suppléments estampillés « publi-rédactionnel » dont le contenu est fourni par des agences externes.

S’il s’agit d’un partenariat pour une film ou un concert, les journalistes cinéma ou musique donnent systématiquement leur avis. Ce n’est pas le cas pour une exposition ou une pièce de théâtre. Dans le cas d’un partenariat pour un spectacle, le service communication peut demander à la rédaction de rédiger un article sur le sujet mais il est dit que celle-ci reste maîtresse de son avis. La critique peut être théoriquement bonne ou mauvaise.

Il n’existe pas de texte écrit pour formaliser ces règles.

4.1. – Quelle gestion des voyages de presse et des journalistes « embarqués » ? : Acceptés avec réserve

Certains voyages de presse, notamment dans le domaine du tourisme sont acceptés. Mais le principe suscite toujours beaucoup de réserves. Ils ne sont pas annoncés dans l’article.

4.2. – Quelle résolution des conflits d’intérêt avec le propriétaire ? : Ne se pose pas

Le titre est propriété d’un groupe qui n’a pas d’autre activité que la presse.

4.3. – Quelle gestion des pressions politiques et économiques ? : Rien de formalisé

4.4. – Quel traitement du fait divers ? : Au cas par cas

Chaque fait divers a une histoire particulière et plusieurs facteurs seront pris en compte dans son traitement (citation des noms ou place dans le journal) : la notoriété de la personne, la gravité des actes en cause, l’âge des protagonistes…

Aucune règle précise n’est donc édictée et la gestion se fait au cas par cas

4.5. – Quels critères de publication des photos / de diffusion des images tournées ? : Avertir les lecteurs

Les photos montages sont présentées comme telles.

Les légendes sont systématiquement datées pour éviter toute ambiguité.

4.6. – Quel traitement des photos ou vidéos amateurs ? : Acceptées et non rémunérées

Les internautes sont invités à déposer leurs contenus sur la plate-forme communautaire « You ». Des contenus amateur peuvent être publiés mais ils ne sont pas rémunérés.

4.7. – Quel statut pour les blogs de journalistes permanents ou pigistes ? : Réflexion en cours

Dans les blogs affiliés au site du Parisien les journalistes sont tenus de respecter les mêmes règles que dans les colonnes du journal.

La réflexion est en cours pour les blogs personnels ou les réseaux sociaux.

4.8. – Quelles conditions pour travailler « sous couverture » ? : Interdit

5.1. – Poste de médiateur, quelle interface avec le public ? : Non

Après avoir été créé en 2008, le poste a été supprimé en 2010. Un seul médiateur a tenu cette fonction au Parisien.

5.2. – Rubrique « Courrier des lecteurs » ? : Non

La rubrique n’existe plus. Le secrétaire général de la rédaction et l’assistante de rédaction de chaque service répondent directement aux courriers au nom des chefs de service.

5.3. – Quelle gestion du « Droit de réponse » ? : Publication presque systématique

Un droit de réponse, dès lors qu’il répond aux normes juridiques, est directement publié.

5.4. – Visites du média ? : Oui

Possibilité de visiter le journal une fois tous les 15 jours.

5.5. – Des rencontres avec le public ? : Uniquement par études de lectorat

Aucun échange direct n’est prévu entre les lecteurs et la rédaction sur des questions thématiques ou de contenu.

En revanche, le quotidien a été pionnier, il y a 15 ans, dans la commande d’études de lectorat. Sont réalisées à la fois des études ponctuelles en cas de nouveau projet mais également des suivis réguliers (tous les deux mois) sur les attentes et les retours critiques des lecteurs du journal.

Les panels sont construits selon les règles de la statistique et non par recrutement de volontaires sur internet par exemple.

5.6. – Coordonnées des journalistes à la disposition du public ? : Non

5.7. – Quelle gestion des forums sur internet ? : Modération a priori et externe

La modération a priori est confiée à une société externe qui respecte une charte rédigée par les équipes du Parisien.

A partir de juin 2012, la nouvelle organisation permettra aux journalistes eux-mêmes de répondre aux commentaires faits sur leurs articles.

6.1. – Vers une imprimerie verte ? : Oui

  • Utilisation d’encres minérales (dans 90 % des cas) ou végétales

  • Impression sur papier 100% recyclé

  • Récupération et retraitement des déchets papiers (2 fois par semaine et parfois quotidiennement)

  • Tri sélectif systématique des déchets : papier, encres, produits de lavage, produits de mouillage pour les rotatives, plaques pour impression.

6.2. – Infrastructure et logistique raisonnées ? : Réflexion en cours

Le Comité de communication du Groupe Amaury a entamé une réflexion sur le développement durable au sein du Groupe.

6.3. – Choix des fournisseurs sur critères durables ? : Non

6.4. – Gestion durable du matériel de tournage ? : Réflexion en cours

7.1. – Quelles initiatives d’éducation aux médias ? : Aucune

7.2. – Quel soutien aux médias des pays émergents ? : Aucun

8.1. – Quel engagement pour la formation continue ? : Essentiellement technologique

Le Parisien dépasse les obligations légales, proposant le plus souvent des formations pour s’adapter aux nouvelles technologies.

8.2. – Transparence des rémunérations ? : Non

8.3. – Quels bénéficiaires de la taxe d’apprentissage ? : Priorité à la formation au journalisme

Si la taxe d’apprentissage est versée en majorité à des centres de formation au journalisme, le reste est également répartie dans différents secteurs d’activités (techniques, commerces…).

9.1. – Quelle prise en compte de la RSE ? : Une ébauche

Il n’y a pas à proprement parler de service ou de personne en charge de la question du développement durable ou de la RSE, cependant un travail est en cours de réalisation sur ce sujet en relation avec le service de communication.