Sans entrer officiellement dans une démarche RSE, l’engagement de la fondation et du journal pour la « promotion humaine » se veut total. Il est d’ailleurs inscrit dans les « missions et les valeurs » et se retrouve au quotidien dans les actions menées sous la responsabilité de la présidence, de la gestion du marketing et du rédacteur en chef.

C’est ainsi, qu’en juillet 2009, Cruzeiro do Sul a été choisi pour représenter l’ensemble des médias de l’intérieur de l’État de São Paulo au Congrès International de Journalisme d’Investigation. Le journal est en effet connu pour sa recherche permanente d’un journalisme engagé avec les lecteurs et la société civile et pour sa surveillance des politiques publiques pour qu’elles respectent les promesses faites et aux citoyens.

Dans son rapport annuel de responsabilité de l’entreprise, O Estado s’engage à atteindre des objectifs et détaille les investissements nécessaires pour y parvenir.

Par ailleurs, le groupe de travail « Comité de durabilité » a été créé pour évaluer les actions de responsabilité sociale importantes pour l’entreprise, en particulier dans le domaine de l’intégration des minorités. Ce groupe est accompagné depuis quelques années par un bureau indépendant qui cherche à en améliorer les performances.

Au moment du sommet de la Terre de Rio en 1992, TV Cultura a créé la première émission journalistique hebdomadaire « Reporter Eco ». Ce programme pionnier continue de l’être, mais ses enseignements ne se traduisent pas encore dans toutes les pratiques de la chaîne.

Aucun responsable n’est nommé pour la RSE à l’intérieur de la chaîne.

En revanche TV TEM soutient des initiatives de développement durable (« la campagne de durabilité » diffuse tout au long de l’année 2011 des spots qui informent et incitent à l’action en matière écologique.)

Il reste beaucoup à faire en terme d’éthique et d’environnement mais TV Tem s’est engagée sur cette voie.

Le journal soutient une ONG dont l’objectif est le travail communautaire avec des personnes à faible revenu.

Valor Econômico publie son propre bilan de façon transparente.

Le groupe Prisa, qui compte 14 000 salariés, possède sa propre unité de travail sur la Responsabilité Sociale des Entreprises. Mais rien de spécifique ne se fait pour l’instant au niveau du journal.

Le secteur Bayard jeunesse ( qui représente un tiers des activités du groupe)possède un responsable développement durable… Un poste de coordination à l’intérieur du groupe existe déjà.

Des échanges de bonnes pratiques se font régulièrement avec d’autres groupes de presse.

L’expression Responsabilité Sociale de l’Entreprise pourrait donc logiquement faire son apparition, mettant ainsi un sigle sur les pratiques isolées mais qui depuis quelques années convergent vers une cohérence à laquelle chacun semble aspirer.

Le Figaro ne possède pas de responsable du développement durable ou de la RSE. Néanmoins chaque service incorpore progressivement ces préoccupations dans ses pratiques.

Une direction de la RSE a été créée le 14 octobre 2011, avec à sa tête Marianne Bernard, rattachée directement à la présidence de France Télévisions. La mission RSE sera mise en œuvre par une équipe de 5 personnes, transversale aux activités du Groupe, et par des personnes référentes dans chacun direction de France Télévisions.

Et personne n’est en charge de cette question.

Aucun service ou personnel n’est chargé de la question du développement durable ou de la RSE, néanmoins plusieurs postes recouvrent, dans leurs activités, des préoccupations environnementales ou sociales (DRH, ingénieur en charge des bâtiments, directeur industriel, responsable du parc automobile…)

Un groupe de travail sur le bilan carbone est animé par un chargé de mission auprès de la Direction Générale.

La sensibilité à la problématique de l’entreprise citoyenne semble se propager, tout comme la conscience d’une anticipation nécessaire des futures règlementations.

La compilation de pratiques environnementales et de démarches responsables n’a toutefois pas encore pris la forme d’un engagement RSE.

Il n’y a pas à proprement parler de service ou de personne en charge de la question du développement durable ou de la RSE, cependant un travail est en cours de réalisation sur ce sujet en relation avec le service de communication.

La RSE est considérée à TF1 comme un concept transversal qui englobe à la fois la gouvernance, les aspects sociaux, l’environnement, le service des achats, etc.

C’est le Directeur Général adjoint en charge des Technologies, Systèmes d’Information et Innovation & Développement durable qui en a la responsabilité.

TF1 est le seul média français à faire partie du « Media corporate social responsibility forum », une association de professionnels des médias dont l’objectif est de promouvoir la RSE dans les entreprises de presse.

La responsabilité sociale s’exprime par des programmes de retraites et de primes pour les salariés. La moitié d’un mois par année d’ancienneté est versée à chaque employé qui prend sa retraite.

C’est une conception de la RSE.

Le quotidien ne s’occupe pas de RSE.

Mais la notion de responsabilité sociale s’exerce avant tout en interne, envers les cadres et les employés du journal qui ne peuvent pas être renvoyés et qui reçoivent une retraite et des primes ; ce qui est considéré comme un management humain.

La BBC a fixé des objectifs en termes de diversité à l’embauche. En 2012, les personnes issues des minorités ethniques devront représenter 12,5% des salariés et 7% des cadres de la BBC. Les personnes handicapées devront représenter 5,5% des salariés et 4,5% des cadres.

La BBC organise chaque année un téléthon pour les enfants défavorisés.

La Fondation pour la vie sauvage de la BBC (« BBC Wildlife fund ») organise des levées de fonds pour financer des projets de conservation des espèces et des écosystèmes. En 2010, cette opération concernait 60 espèces dans 28 pays.

The Guardian offre des bourses à des étudiants post-doctorants en tenant compte de critères liés à la diversité.

Une équipe de 4 à 5 personnes opère de façon transversale dans tous les services du groupe.

La structure actuelle du journal appartenant à un conglomérat ne rend pas possible une prise en compte formelle de la RSE.

En revanche, il semble que l’idée ne soit pas inconcevable dès que le titre aura acquis un peu plus d’autonomie ; le projet est en discussion.

Intégration au réseau RSE Philias en 2011.

Démarche éthique en cours.

Certification Qualité ISAS BCP 9001 obtenue en 2010 et nomination d’un responsable Qualité.