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Mid-day

Support média : Presse écrite

Périodicité : Quotidien

Diffusion géographique : Régionale

Zone géographique : Inde

Site web : www.mid-day.com

Langues du média : anglais mais aussi Gujarathi et Urdu

Pays du siège : Inde

Adresse : Mid Day, Peninsula Centre, Dr. S.S. Rao Road, Opposite Mahatma Gandhi Hospital, Parel, Mumbai 400012

Date de création : 1979

Propriétaire : Mid-Day Multimedia Ltd.

Statut : équivalent d’une société anonyme

Président Directeur Général : Tariq Ansari

Directeur de la rédaction ou équivalent : Abhijit Majumdar

Rédacteurs en chef  : ils sont 3, répartis entre Bangalore, Delhi et Pune

Les actionnaires :  

  • 5 actionnaires individuels qui dirigent en même temps le journal

  • 3 sociétés indiennes

  • 3 investisseurs étrangers institutionnels

  • une banque

  • 27 121 individuels pour un capital total de moins de 100 000 roupies

  • 99 pour plus de 100 000 roupies

  • un trust

  • 47 actionnaires n’habitant pas en Inde

  • 194 autres

Médiateur : Pas de médiateur

Quelques chiffres…

Chiffre d’Affaire : 58.39 million de dollar US pour l’ensemble du groupe en 2010

Publication : tous les jours de la semaine avec plusieurs éditions par jour (3, voire 4) à Mumbai. Le quotidien paraît le soir.

Zone de diffusion : Mumbai, Bangalore (depuis 2006), Delhi (depuis 2007), Pune (depuis 2008).

Tirage : 425 000 exemplaires (Mumbai : 260 000, Delhi : 75 000, Pune : 25 000, Bangalore : 65 000)

Effectifs : 300 journalistes

Part de la publicité dans le chiffre d’affaire : environ 60%

Encombrement publicitaire : environ 40%

Unité de production : L’impression est assurée à Mumbai par une filiale et par des sous-traitants dans les autres villes.

Historique :

Khalid A.H. Ansari, une personnalité très connue du monde des médias a créé le journal Inquilab en 1938, l’ancêtre de Mid-day. Son fils Tariq Ansari lui a succédé au poste de Président Directeur Général du groupe en 1988. Tous les deux ont été formés dans des universités de haut vol en Inde et aux États-Unis.

A ses débuts, le quotidien en urdu s’est engagé dans la lutte nationaliste pour l’indépendance ; Mid-day ne revendique plus aujourd’hui aucune ligne politique. Le quotidien d’informations, commentaires et divertissements, aborde essentiellement des sujets de modes, cinéma, faits divers, consommation…

Il a diversifié ses langues de publication et peut être dorénavant lu en plus de l’Urdu (sous le titre « Inquilab »), en Gujarat et en anglais sous le titre de Mid-day. C’est un journal de l’après-midi.

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Réponses complètes

1.1. – Code ou charte interne ? : Oui

Le groupe possède un « code de conduite ». Elaboré par la rédaction en chef, il donne des objectifs et des règles à la rédaction.

Les « cadeaux » sont ainsi interdits et les journalistes ne peuvent pas collaborer à d’autres titres.

Le journal mentionne également le rôle important des lois générales et celui du conseil de presse indien qui interdisent la publication d’informations pouvant induire des troubles entre les communautés religieuses.

1.2. – Quel contrôle de leur application ? : Les rédacteurs en chef

Chaque rédacteur en chef doit s’assurer que les journalistes de son service suivent les normes établies par le code interne et les lois générales.

2.1. – Société De Journalistes / Société De Rédacteurs ? : Non

Il n’existe aucun syndicat ni organisation professionnelle de journalistes.

2.2. – Retour critique sur la production journalistique ? : Un débriefing quotidien

Chaque jour le rédacteur en chef évalue les articles de la veille avec les journalistes concernés.

2.3. – Quels systèmes de recherche et de rectification des erreurs ? : Relecture par la hiérarchie

3.1. – Quel lien entre valeurs du média et contenus publicitaires ? : Aucun

La politique publicitaire du journal est très souple même si le quotidien s’attache à respecter les règles établies au niveau national sur les sujets sensibles tels que le tabac ou l’alcool.

En revanche, le journal paraissant l’après-midi ne manque pas de publier une photo de mannequin légèrement vêtue pour conserver l’image décontractée que le jeune lectorat a de son quotidien.

3.2. – Quel arbitre en cas de litige ? : Le responsable du service publicité…

… ou pour les litiges les plus graves, le directeur du journal.

3.3. – Quel cadre pour les parrainages et les partenariats éditoriaux ? : L’intérêt du journal avant tout

Le journal parraine un événement seulement s’il y trouve son compte en termes de retombées commerciales.

Dans ce cas, il peut offrir des espaces publicitaires gratuits et une meilleure couverture.

4.1. – Quelle gestion des voyages de presse et des journalistes « embarqués » ? : Pas de voyage de presse

Les journalistes ne couvrent les actualités que dans un rayon maximum de 20 kms autour de la ville de référence. Ils ont donc très rarement l’occasion de voyager, et dans ce cas le journal prend en charge tous les frais.

4.2. – Quelle résolution des conflits d’intérêt avec le propriétaire ? : Dialogue et code de conduite

La plupart des conflits sont résolus par le dialogue, sinon les principes du « livre de conduite » s’appliquent automatiquement.

Ils relèvent le plus souvent d’opposition entre la rédaction et les équipes de publicité ou de marketing.

4.3. – Quelle gestion des pressions politiques et économiques ? : Sans faille

Des tentatives de pression existent mais le journal est clair sur leur gestion : aucune interférence du monde politique ou économique sur le contenu éditorial n’est tolérée.

4.4. – Quel traitement du fait divers ? : Peu respectueux

Les noms et photos des personnes mises en cause sont publiées.

La présomption d’innocence est rarement respectée à cause des tendances au sensationnalisme.

Il existe en Inde des lois sur la diffamation, ce qui n’empêche pas la presse de lancer de grandes campagnes contre des gens qui n’ont pas encore été condamnés.

4.5. – Quels critères de publication des photos / de diffusion des images tournées ? : Pas de retouches

La principale règle est de bannir toute « obscénité » et tout « voyeurisme ».

Les retouches sont interdites.

4.6. – Quel traitement des photos ou vidéos amateurs ? : Acceptées et rémunérées

4.7. – Quel statut pour les blogs de journalistes permanents ou pigistes ? : Quasiment pas de blogs

4.8. – Quelles conditions pour travailler « sous couverture » ? : Autorisation de la hiérarchie

5.1. – Poste de médiateur, quelle interface avec le public ? : Non

C’est le rédacteur en chef qui se charge éventuellement de répondre au public.

5.2. – Rubrique « Courrier des lecteurs » ? : Non mais…

Les relations entre le journal et ses lecteurs se font essentiellement par téléphone ou par mail. Les réponses sont systématiques. Il arrive, rarement, que des informations données par des membres du public soient publiées.

5.3. – Quelle gestion du « Droit de réponse » ? : Dans le respect de la loi

Le journal peut publier la rectification d’une erreur à condition que le texte du lecteur ne viole pas la loi en menaçant la sécurité de la nation ou en excitant les tensions religieuses.

5.4. – Visites du média ? : Exceptionnellement

Les visites du journal restent exceptionnelles et uniquement à l’occasion d’événements importants, comme par exemple lors du 30ème anniversaire du journal en juillet 2009.

5.5. – Des rencontres avec le public ? : Rien de spécifique

Il n’existe aucune relation formelle entre la rédaction et son public mais la rubrique « people » permet ce lien par les reportages de terrain et la rencontre du public.

5.6. – Coordonnées des journalistes à la disposition du public ? : Non

5.7. – Quelle gestion des forums sur internet ? : Pas de modération

6.1. – Vers une imprimerie verte ? : Hors de propos

Les préoccupations pour le développement durable sont hors de portée de la réalité économique de Mid-day : le papier recyclé étant beaucoup trop cher, c’est la qualité du papier utilisé qui impose le type d’encre, qui ne sera évidemment pas écologique.

6.2. – Infrastructure et logistique raisonnées ? : Hors de propos

Aucun programme de réduction d’émission de carbone ou tout autre politique de qualité environnementale.

6.3. – Choix des fournisseurs sur critères durables ? : Non

7.1. – Quelles initiatives d’éducation aux médias ? : Aucune

Il n’existe pas de programme de ce genre en Inde.

7.2. – Quel soutien aux médias des pays émergents ? : Aucun

8.1. – Quel engagement pour la formation continue ? : Aucun

Le journal n’a conçu aucun programme de formation en interne et il estime que les journalistes sont bien encadrés par les règles du code de conduite interne et du Conseil de presse du pays.

8.2. – Transparence des rémunérations ? : Oui

8.3. – Quels bénéficiaires de la taxe d’apprentissage ? : Une adaptation indienne

Il n’existe pas d’équivalent de la taxe d’apprentissage mais le journal se préoccupe du niveau de professionnalisme de ses journalistes. Il accueille des étudiants en cours de formation en journalisme pour des stages au sein de la rédaction.

9.1. – Quelle prise en compte de la RSE ? : Une vision indienne

La responsabilité sociale s’exprime par des programmes de retraites et de primes pour les salariés. La moitié d’un mois par année d’ancienneté est versée à chaque employé qui prend sa retraite.

C’est une conception de la RSE.