Il existe en Belgique une grille sectorielle qui définit une base légale mais les rémunérations ne sont pas précisément connues en interne.

La grille des salaires est publiée sur l’Intranet

Les rémunérations ne sont pas transparentes mais le système d’intéressement est régi par convention interne.

Le budget social et économique du journal est transparent : il est publié et diffusé.

L’information sur les salaires est considérée comme confidentielle.

Mais O Estado de S. Paulo a été le premier média brésilien à publier son bilan financier, comprenant des données sur l’entreprise depuis les quatre dernières années.

Les rémunérations et l’évolution de la situation de l’entreprise sont transmises en permanence à l’ensemble des salariés.

Le journal possède un plan de charges et de salaires connu de tous, incluant les tranches salariales des rédacteurs, des reporters ainsi que des photographes.

Les salaires sont régis par une convention collective publique négociée par les syndicats à laquelle toute la rédaction est soumise (il n’existe pas d’accords individuels).

Les sous-directeurs et directeurs adjoints sont hors convention.

Les responsables du journal ont décidé de ne pas laisser s’appliquer les « contrats poubelles ». Les minimums salariaux sont assurés, ainsi que l’équité entre femmes et hommes.

Seul le comité d’entreprise a accès aux grilles de rémunération.

L’intranet du quotidien présente les planchers et plafonds de la grille des salaires.

Pendant deux ans, les volontaires ont été invités à afficher leurs indices et salaires.

Mais l’échelle est plutôt faible (de 1 à 10) en commençant par 1500 euros et les salariés de La Croix échangent manifestement avec simplicité sur la question des rémunérations.

Les rémunérations se situent au-dessus du barème du Syndicat de la Presse Quotidienne Nationale, les parts variables ne sont pas transparentes.

Cette volonté de transparence découle du principe d’égalité des salaires voulu à la création du journal.

Il en reste aujourd’hui que tous les salaires sont affichés une fois par an et que les représentants du personnel en possède la grille.

Le système d’indices est très clair, il interdit également toute récompense au mérite.

S’il existe une transparence de principe des salaires pour les journalistes de la rédaction, il ne s’applique pas au personnel de la direction.

La grille de salaires est annuellement revisitée par des représentants de la DRH, des syndicats et de la rédaction en chef. Elle est connue et publique.

Aux mécanismes automatiques d’augmentation (changement de fonction, durée dans le poste) s’ajoutent les promotions individuelles qui sont moins transparentes mais restent marginales.

Il n’existe pas de prime individuelle.

Les syndicats du journal donnent annuellement les moyennes des indices et des salaires.

Cette relative transparence ne peut pourtant pas être considérée comme une caractéristique de gouvernance de l’entreprise.

La grille de salaire est calquée sur celle de la « Presse Quotidienne Régionale » mais aucune transparence n’existe à l’intérieur de l’entreprise.

Une grille des salaires est disponible sur l’Intranet

Tous les ans, les indices par bureau sont rendus publics. La politique de transparence n’est pas un mode de gouvernance du journal mais des efforts ont été faits.

Le salaire des cadres dirigeants est consultable sur le site de la BBC de même que leurs notes de frais.

Les rémunérations sont transparentes grâce à la convention collective qui impose des barèmes assez stricts en fonction de l’ancienneté ou du poste occupé mais aussi du tirage du journal.

Une grille des salaires est définie par la RTS en transparence avec le syndicat, par métiers et en fonction de l’ancienneté. Il est ainsi obligatoire d’embaucher à au moins 75% du salaire défini pour un métier donné. Si, après 10 ans de carrière, un salarié n’atteint pas 100% du salaire défini pour la fonction, il est en droit de demander des comptes à l’entreprise. L’entreprise doit aussi pouvoir justifier le dépassement des 100%.