Archives 2011

6.2. – Infrastructure et logistique raisonnées ?

La gestion des locaux de l’administration, de la rédaction ou de l’imprimerie d’un journal peut s’inscrire dans une démarche durable : des bâtiments à « Haute Qualité Environnementale » en France ou d’autres labels de qualité en Suisse, Belgique et Espagne, la mise en place de tri sélectif, la baisse de la consommation d’énergie…

Réponses complètes

La Libre Belgique : En cours

Le principe de tri sélectif est en place.

Les écrans cathodiques ont été remplacés par des écrans plats moins gourmands en énergie. Le matériel informatique remplacé est distribué à des écoles.

Le papier pour les imprimantes est fabriqué sans chlore ni produits nocifs.

Côté mobilité, les salariés ont reçu une documentation très complète concernant les transports en commun, 5 vélos et tout l’équipement nécessaire ont été mis à disposition.

RTBF : En cours

Le budget de la RTBF prévoit 500 000€ d’investissement par an pour le développement durable dans le domaine de l’immobilier.

Un nouveau bâtiment de 16 000 m2 a été inauguré en mai 2011 à Liège. Il est très bien classé sur le plan énergétique selon la norme Bream (équivalent de la norme HQE en Belgique).

Une citerne de plus de 10 000 litres récolte l’eau de pluie pour alimenter toilettes et sanitaires. Une unité de co-génération fournit 10% des besoins énergétiques du bâtiment tandis que le refroidissement du studio d’enregistrement télé est assuré par géothermie.

Des détecteurs de présence et des capteurs crépusculaires permettent d’ajuster automatiquement le niveau d’éclairage.

Sur les sites de production audiovisuelle depuis 3 ans, le projet « Planète nature » a mis en place des poubelles de tri sélectif ainsi que des collecteurs pour piles usagées dans les cafétérias. Une campagne de sensibilisation accompagne ce projet.

Les gobelets des distributeurs de boissons sont en carton recyclé, des mugs ont été distribués.

Le personnel de nettoyage utilise des micro-fibres pré-imprégnées, dont certains sont labellisés bio, afin de réduire la consommation d’eau et de détergent.

Le futur bâtiment à Charleroi sera certifié « basse énergie » avec une attention particulière à la mise en Ĺ“uvre d’une informatique durable.

A partir de 2012, le parc automobile sera renouvelé en privilégiant des véhicules en location à long terme (leasing) et à moteur hybride ainsi que quelques voitures électriques pour les courts déplacements en centre ville.

Le Soir : Des démarches pédagogiques

La « chasse au gaspi » entre dans les codes de la « bonne gestion ». Au siège du journal, une série de petits détails ont ainsi été modifiés : une ampoule sur deux a été supprimée, des détecteurs de présence ont été placés dans les toilettes, l’air conditionné est beaucoup mieux maitrisé (jamais plus ni moins de 22°), …

De 15 à 20% de l’électricité est produite selon des labels « verts ».

Une opération est en cours avec la DRH pour sensibiliser l’ensemble des salariés aux « bons gestes » quotidiens : ne pas laisser couler l’eau, trier les déchets…

Cruzeiro do sul : Selon les normes ISO

Le journal essaie de s’adapter aux normes ISO 9000 et les déchets sont recyclés.

O Estado de S. Paulo : Oui

Une attention particulière est portée sur la réduction de la consommation de l’eau. Ainsi le Groupe s’approvisionne par un puits situé sur le terrain du siège. Le Groupe a également mis en place un système de traitement et de réutilisation raisonnée des eaux usées.

L’entreprise étudie la modernisation du système d’air conditionné pour réduire la consommation d’énergie. De même, le remplacement de 25% du parc informatique par 700 moniteurs LCD a réduit de 34% la consommation d’énergie.

En 2008 le remplacement du parc automobile du groupe par des véhicules plus économiques et moins polluants a également participé de cette volonté de respect environnemental.

TV Cultura : Non mais

Il n’existe même plus de ramassage sélectif dans la ville de Sao Paulo.

Cette année toutefois, une campagne a été lancée pour rassembler l’ensemble du matériel inutilisé depuis des années (papiers, vieux livres, ordinateurs, équipements hors d’usage, fils câbles, etc…..) et le remettre à des coopératives de recyclage.

TV TEM : Oui

Le bâtiment moderne est aux normes environnementales légales.

La télévision recycle tout ce qu’il est possible de recycler. Le peu de papier utilisé provient du recyclage et son utilisation est réduite le plus possible.

Valor Econômico : Oui

La rédaction du journal est située dans un immeuble qui respecte le programme de recyclage de la copropriété incluant le papier, les piles et les batteries.

Un programme de réduction de l’énergie électrique permet de n’actionner le système d’air conditionné qu’à certains horaires. Seul un nombre limité de personnes de la rédaction y ont accès.

El País : NC

Público : Non

« Le journal dépense beaucoup trop d’argent en électricité et en téléphone. »

La Vanguardia : Pas vraiment

Aucune politique précise n’a été élaborée, même si le tri sélectif est opéré dans la rédaction, le papier est recyclé et la consommation d’énergie est réduite.

La Croix : Un souci constant

La demande interne autour du développement durable est forte, impulsée par les salariés et les syndicats, relayée par la direction générale.

Quand le groupe a quitté le 8ème arrondissement de Paris pour Montrouge, 12 des 14 critères « Haute Qualité Environnementale » étaient remplis dans le nouveau bâtiment. De nombreux aménagements durables ont été réalisés : l’installation de lumière qui détecte la présence humaine, les boissons équitables, un mug pour chaque salarié afin d’éviter l’emploi de gobelets en plastique, de la nourriture bio accessible tous les jours à la cantine d’entreprise, tous les produits d’entretiens bio, le recyclage des piles et du papier, la climatisation qui s’arrête automatiquement à chaque ouverture de fenêtre…

Les places de parkings sont gratuites pour les salariés qui pratiquent le co-voiturage. La signature d’un plan de déplacement interentreprise a favorisé l’installation d’une station de vélib au pied de l’immeuble et devrait permettre à terme la mutualisation de livraisons.

Le groupe s’oriente vers une certification « HQE exploitation ».

La Dépêche du Midi : Non communiqué

Le Figaro : Oui

Recyclage du papier, suppression des imprimantes individuelles.

Les plus gros efforts ont été consentis pour une réduction des émissions polluantes : disparition du parc automobile et augmentation du nombre de places pour les deux roues, redéfinition du plan d’aménagement du parking. Négociation pour un emplacement de « vélib’ » (vélos mis à disposition du public pour une somme modique) plus proche de la rédaction.

Les journaux ne sont plus acheminés par avion.

La construction d’une nouvelle imprimerie dans le sud de la France permet une distribution plus écologique.

France 2 : En cours

Depuis 2005, les collaborateurs du groupe France Télévisions sont encouragés à utiliser des modes de transport respectueux de l’environnement, trier les déchets, et économiser le papier.

Des formulaires ont été mis en ligne sur l’Intranet pour favoriser le covoiturage.

L’université d’entreprise France Télévisions propose un cycle de formations dédiées au développement durable.

France Télévisions participe au projet EcoProd qui vise à créer des outils pour minimiser l’impact environnemental des tournages audiovisuels.

Un rapport de mission RSE a été remis au président de France Télévisions en octobre 2011 par la nouvelle responsable RSE du Groupe. L’un des objectifs de cette nouvelle direction RSE est d’harmoniser les bonnes pratiques au niveau de l’immobilier du siège, des régions et de l’Outremer.

France 24 : Oui

Le bâtiment a été choisi entre autres raisons parce qu’il est très bien desservi par les transports en commun.

Le système de climatisation dispose d’une gestion centralisée. Les parties communes sont dotées de détecteurs de présence et l’électricité se coupe automatiquement dans les services inoccupés à certaines plages horaires. Une campagne d’affichettes a été lancée pour favoriser les 5 éco-gestes : éteindre les lumières, éteindre les ordinateurs, fermer les robinets, fermer les portes, ne pas ouvrir les fenêtres.

Concernant le recyclage, un local reçoit les déchets humides de la restauration, un autre les déchets banaux (papier, gobelets, canettes, cartons).

Les toners d’imprimante et les néons sont recyclés.

Le papier pour les imprimantes est certifié Ecolabel.

Les produits d’entretien sont choisis parmi des « gammes vertes ».

Les meubles sont recyclés en fin de vie à hauteur de 80% de la masse de matériaux utilisés. Le fournisseur intervient sur le site pour changer les pièces endommagées.

La cantine propose des produits issus de l’agriculture biologique et l’étiquetage du nombre de calories.

Libération : Des premiers efforts

Tri sélectif (papier/déchets).

Utilisation d’ampoules basse tension dans les escaliers, les plateaux de la rédaction sont éclairés par des néons.

De timides premiers efforts de réduction d’émissions polluantes consistent en une prise en charge par l’entreprise de 50% du coût de la carte de transports parisiens. Le journal possède 7 véhicules de fonction dont 2 non attribués sont utilisables par tous les collaborateurs. Enfin des parkings de vélos ont été créés.

Le Monde : Oui

En 2008, le tri sélectif a été mis en place dans la rédaction. Le ramassage et le recyclage du papier sont assurés par une société qui emploie des handicapés.

Plusieurs centrales de traitement d’air des bâtiments ont été mises en place.

Du café équitable est disponible dans les distributeurs.

Progressivement, les ampoules traditionnelles sont remplacées par des ampoules longues durée ou des LED. Entre 5 et 8% de la consommation électrique est classée « verte ». Un important programme d’éclairage individuel de bureau a été mis en place.

La flotte automobile a été réduite.

Ouest France : Oui

Au niveau des infrastructures, les bâtiments anciens du siège ne répondent pas aux normes HQE, en revanche les constructions récentes (rédaction de Nantes) ont fait l’objet d’une attention particulière aux normes environnementales même si elles n’atteignent pas la HQE.

Dans l’ensemble des rédactions, les installations comprennent des lampes basse consommation et des ballasts électroniques.

Le tri sélectif n’est pas encore étendu à toutes les rédactions décentralisées mais il est en cours. Le recyclage des cartouches d’encre est systématique.

Le journal est passé au café commerce équitable dans les distributeurs automatiques.

En termes d’attention à la réduction d’émissions polluantes, Ouest-France a fait réalisé un bilan carbone par un cabinet spécialisé selon les normes déterminées par l’ADEME. L’objectif de cette initiative était double : déterminer les principales raisons de production de GAES, puis cibler les possibilités de réduction.

Utilisation de voitures basse consommation d’énergie (incitation de la prime Grenelle). Essai non concluant de recours aux scooters électriques pour la distribution du journal.

Est actuellement en projet l’installation d’imprimeries numériques non polluantes qui permettraient de multiplier les zones de production et donc de réduire les déplacements nécessaires à la livraison.

Le journal mène également une politique de sensibilisation au co-voiturage.

Le Parisien/Aujourd’hui en France : Réflexion en cours

Le Comité de communication du Groupe Amaury a entamé une réflexion sur le développement durable au sein du Groupe.

Le Progrès : Oui

L’ensemble des bâtiments est aux normes HQE.

Présence de panneaux solaires sur le toit permettant aux locaux d’être auto-suffisants. Un contrat avec un partenaire extérieur a été signé pour la gestion de l’ensemble des consommations d’énergies.

Mise en place du tri sélectif (déchets/papier).

Un accord a été passé avec La Ligue contre le Cancer pour la récupération des cartouches d’encre vides.

En ce qui concerne les véhicules, un accord a été signé avec le réseau de transports en commun lyonnais qui octroie 50% de réduction sur les abonnements aux journalistes.

Sont actuellement à l’étude les projets suivants : achat de voitures électriques, mise en place de bornes de rechargement dans le parking et installation d’un emplacement de « Vélo’V » (vélos mis à disposition à des prix modiques) à proximité des locaux.

La Provence : Oui

La réfection des locaux a permis l’installation de pompes à chaleur pour remplacer la climatisation.

Les lampes à basse consommation ont été généralisées.

La rédaction et l’administration de La Provence appliquent le principe du tri sélectif (papier/autres).

Sud-Ouest : En cours

Le bâtiment principal accueillant le Groupe Sud-Ouest a obtenu le label HQE.

La cantine propose quelques produits biologiques.

Le papier des imprimantes et les déchets électriques (piles, néons) sont recyclés.

Le tri sélectif est en place.

Les ordinateurs ne sont remplacés que s’ils sont irréparables.

Des véhicules électriques sont testés depuis septembre 2011 par les journalistes des rédactions locales de Bordeaux, d’Angoulême et de La Rochelle.

TF1 : Oui

TF1 a mis en place un système de management environnemental qui concerne 80% des salariés.

Depuis 2005 un plan de réduction des émissions carbone de l’ordre de -3% par an a été mis en place pour atteindre les objectifs fixés au niveau européen.

Depuis 2010, la consommation électrique de TF1 a cessé d’augmenter malgré la complexification des processus de production. L’augmentation se chiffrait jusqu’alors à 3% par an.

Pour les studios news de LCI, TF1 expérimente un éclairage uniquement réalisé par des LED, économe en énergie et se dispensant de système de refroidissement.

TF1 est partenaire du projet « Ecoprod » qui propose des outils de mesure des émissions carbone pour limiter l’impact des tournages sur l’environnement, que ce soit dans la fabrication des décors, l’éclairage ou les déplacements. La chaîne travaille notamment à réduire l’impact environnemental de la couverture des grands événements sportifs par la chaîne.

La Voix du Nord : De premiers efforts

Un projet de changement de locaux est en cours qui devrait prendre en compte les normes HQE.

Pas de gestion des énergies mais recyclage du papier usagé.

Utilisation de véhicules à basse consommation d’énergie (mais ni GPL, ni hybride). La flotte automobile n’est cependant pas très développée, les journalistes utilisent quelques scooters maison et surtout leur véhicule personnel.

Mid-day : Hors de propos

Aucun programme de réduction d’émission de carbone ou tout autre politique de qualité environnementale.

The Hindu : Non

Le seul dispositif mis en place est l’extinction de l’électricité de tous les bâtiments quand personne ne travaille.

BBC : Un plan de rationalisation en cours

Depuis 2008, un plan de rationalisation des infrastructures a été lancé. Les objectifs à l’échéance 2012/2013 sont de réduire la consommation électrique et les émissions de CO2 de 20%, la consommation d’eau et la production de déchets de 25%.

En termes de recyclage, l’objectif 2013 est de parvenir à un taux de recyclage des déchets de l’ordre de 75%.

Les deux nouveaux sites de la BBC (MediaCityUK, Broadcasting House) sont bien notés, selon la méthode d’évaluation de la performance environnementale Breeam (élaborée par l’institut de recherche sur le bâtiment britannique).

La BBC a rédigé un guide à destination de l’industrie télévisuelle pour réduire la consommation électrique liée à l’éclairage sur les tournages.

La BBC a lancé en 2011 « Albert », un système de calcul des émissions carbone qui permet d’identifier les processus les plus nuisibles dans la fabrication des productions audiovisuelles. Ce calculateur est destiné à être mis à disposition de l’industrie audiovisuelle, à travers des partenariats notamment avec ITV et Channel 4.

The Guardian : Un bâtiment économe en énergie

Le bâtiment abritant le journal est particulièrement bien noté concernant la consommation d’énergie selon la norme Bream.

Le taux de recyclage est élevé (emballages,verre,piles…)

Les locaux sont équipés de systèmes de mesure de la consommation énergétique différenciés pour l’éclairage, le chauffage, l’équipement informatique.

The Guardian travaille sur un projet de recherche avec le département informatique de l’Université de Bristol pour tenter de mieux comprendre l’impact écologique des nouveaux usages du web. Par exemple : le fait de développer une nouvelle plate-forme vidéo permettant un accès plus rapide au contenu pourrait-il diminuer l’impact énergétique global du processus ?

La Liberté : Oui

Toutes les normes nationales relatives aux infrastructures et au respect de l’environnement sont appliquées au sens strict.

Tout est trié et recyclé : le papier journal, le papier non-journal, le verre, le plastique, l’aluminium…

La Liberté n’a pas encore un parc de voitures électriques mais ne possède que des petites cylindrées. L’abonnement annuel aux transports en commun est en parti pris en charge par le journal. Les cadres doivent dorénavant payer leur place de stationnement dans le parking interne.

RTS : Oui

Une « Commission paritaire de la mobilité et du développement durable » a été créée lors de la fusion entre radio et télévision. Elle intègre des représentants de l’unique syndicat et a pour mission de réfléchir à la mobilité douce (transports publics) et à la consommation d’énergie.

Le bâtiment de la RTS à Genève a obtenu le label d’efficience énergétique « Minergie ». Le système de ventilation y a été étudié pour réduire les besoins en énergie de chauffage.

Le bâtiment de Lausanne est plus ancien, les travaux de mise en conformité du chauffage sont en cours.

A la cantine, des menus « Fourchette verte » sont composés de produits bio.

Le tri sélectif permet de récupérer le papier et le carton, les piles, le verre, l’emballage plastique et les déchets organiques.

Les meubles sont également récupérés et recyclés.

Le Temps : Des efforts malgré les contraintes

Lampes basse consommation, tri sélectif.

Les locaux du journal sont sujet à d’importantes contraintes dans la mesure où ils sont classés au patrimoine national, ce qui ne facilite pas la mise en place d’une politique de développement durable.

Une seule voiture de reportage. Les journalistes de la rédaction bénéficient d’une aide aux transports en commun.