Quelques journalistes ont ouvert des blogs avec l’obligation de respecter les valeurs et la ligne éditoriale du journal pour lequel ils travaillent.

Aucun journaliste de la RTBF n’est blogueur, même si certains membres de la rédaction écrivent des chroniques sur le site ou interviennent sur les réseaux sociaux. Ils sont alors tenus de respecter rigoureusement les mêmes règles que s’ils étaient à l’antenne.

Les journalistes ont tous été formés à l’usage des réseaux sociaux, ils savent qu’il faut y citer ses sources et se conformer aux règles d’usage dans la profession.

Un journaliste peut bloguer toujours sous pseudonyme afin de ne pas mettre en cause son journal.

Cruzeiro do Sul n’incite ni n’interdit les blogs personnels des journalistes mais aucune règle n’a été définie dans la mesure où ces blogs ne sont pas liés au journal.

Les journalistes qui tiennent des blogs personnels bénéficient d’une entière liberté d’information et d’opinion, à condition de respecter strictement les normes éthiques et de conduite du Groupe. Les blogs hébergés sur le portail du Groupe Estado doivent suivre la ligne éditoriale du journal.

Tous les journalistes de la radio possèdent un blog qui fait partie du contenu officiel de la station, tout comme leurs comptes twitter. La liste et les coordonnées sont d’ailleurs disponibles sur le site Internet de la radio et fréquemment cités à l’antenne.Pour CBN, l’identité professionnelle et personnelle se mélange.

Un chapitre du Manuel de la rédaction concerne donc la participation des journalistes aux réseaux sociaux.

TV Tem n’incite pas ses journalistes à ouvrir des blogs. Il n’existe pas encore de règle précise quant à leur gestion.

Les règles pour les journalistes qui tiennent un blog sont les mêmes que celles pour les journalistes qui écrivent un article d’opinion. Ils sont responsables de ce qu’ils écrivent, mais El País veillera toujours à ce que ces blogs publient un contenu intéressant pour le lecteur et qu’il respecte le style du journal.

Certains journalistes de la radio tiennent un blog sur lequel il leur est demandé de ne pas s’identifier comme professionnels de Cadena Ser dans l’intérêt des auditeurs qui ne consulteraient pas ces espaces sur internet.

En revanche, les journalistes utilisant twitter son invités à faire figurer la marque de Radio Barcelona dans leur adresse twitt.

Certains journalistes tiennent des blogs. Ce sont le plus souvent les professionnels des rubriques culturelles ou environnementales. Tous les blogs existants (environ une centaine, dont certains thématiques) sont hébergés sur le site web de la RNE. Les journalistes n’ont aucune contrainte spécifique dans leurs propos qui portent le plus souvent sur l’actualité de leur rubrique.

Il n’existe pas de règlement écrit pour ce type d’information. Les journalistes ont toute liberté pour publier sur leurs blogs, Twitter, Facebook ou tout autre réseau social. Cependant, il existe une série de recommandations qu’ils respectent scrupuleusement. Jusqu’à présent aucun problème n’a été noté.

Le contenu des blogs professionnels des journalistes doit être distinct de celui des articles publiés dans l’édition papier en apportant un complément d’information, avec un point de vue et un angle très personnels.

Le journaliste doit aussi adopter un comportement interactif en devenant lui-même le modérateur de son blog. Il s’engage à l’actualiser régulièrement (au minimum un post par semaine) et à utiliser une langue et une forme rédactionnelle en accord avec celle de La Vanguardia.

Les articles des blogs ne sont pas relus par les chefs de service.

Au sein du Groupe Bayard, un groupe de réflexion s’est attelé à la question du statut de la parole des journalistes sur les réseaux sociaux.

La charte de déontologie s’applique à tous les écrits rédigés par des journalistes.

Le médiateur de la rédaction et la direction travaillent en ce moment sur le sujet.

Les règles pour les blogs affiliés au site du Figaro sont les mêmes que celles qui s’appliquent aux éditions papier ou web.

Le quotidien n’a pas édicté de règles spécifiques pour les blogs personnels et les réseaux sociaux en considérant que les journalistes sont responsables de leurs actes et de leurs paroles. La rédaction attend donc qu’ils respectent le bon sens et l’éthique journalistique classique : ne pas diffamer le Groupe Le Figaro, réserver les scoops pour le papier ou le site…

L’accord d’entreprise marque une distinction entre les blogs personnels et les blogs professionnels afin de laisser une place à la liberté d’expression pour les journalistes. Ils leur incombent cependant de préciser clairement s’ils s’expriment en tant que membres de la rédaction de France 2 ou s’ils expriment une opinion personnelle.

Les blogs doivent rester un espace de liberté. Certains sont réalisés par des journalistes de France 24, d’autres par des contributeurs externes (experts d’organismes tiers ou « observateurs »). Les blogueurs sont accompagnés par un animateur qui leur explique ce qu’on attend d’eux, les suit et les oriente. Mais les posts ne sont pas relus par un chef d’édition comme le contenu du site web.

La tenue de blogs se fait sur la base du volontariat et ne concernent que les journalistes titulaires.

Deux règles prévalent  : pas de dénigrement de l’entreprise et pas d’information qui n’aurait pas été déjà donnée à l’antenne.

Par principe, les envoyés spéciaux permanents de France Inter tiennent un blog. L’un des plus actifs a été celui de Fabienne Sintès, correspondante à Washington jusqu’au 31 mai 2013.

La société des rédacteurs travaille sur ce sujet mais rien n’a encore été formalisé.

Les mêmes règles que celles du journal s’appliquent aux blogs affiliés au Monde.fr. Un processus de relecture par les chefs de service est en train d’être mis en place à l’occasion de la réorganisation de la rédaction en bi-média. C’est déjà le cas pour les blogs politiques, en prévision du suivi de la présidentielle.

Un guide de l’utilisateur des réseaux sociaux est en cours de rédaction.

Les blogs n’en sont encore qu’à leurs premiers balbutiements : une réflexion a donc été engagée afin de mettre en place une charte, pour définir très clairement si le journaliste – journaliste permanent, car il n’y a plus beaucoup de pigistes à La Montagne – écrira son blog à titre personnel ou pour le titre. De fait, le site internet de La Montagne compte un million de visiteurs uniques et deux millions de pages vues par mois, les enjeux sont donc énormes.

Une dizaine de blogs, sur le poker, la littérature ou le foot, existent sur le site internet de la Nouvelle République, ils sont tenus à la fois par des journalistes maison et par des non-professionels. Un ton décalé est souvent privilégié. Les journalistes doivent néanmoins, ici comme ailleurs, se conformer aux règles d’usage de la profession, citer leurs sources et privilégier le fil d’information continu.

Il est prévu qu’un groupe de travail rédige un code de bonne conduite sur les réseaux sociaux, qu’il s’agisse de la recherche de l’information ou des contributions des journalistes.

Dans les blogs affiliés au site du Parisien les journalistes sont tenus de respecter les mêmes règles que dans les colonnes du journal.

La réflexion est en cours pour les blogs personnels ou les réseaux sociaux.

Le site du Progrès n’héberge que des blogs de journalistes de sa rédaction. Ils sont six pour le moment et les usages ne sont pas encore fixés sur le papier.

La seule intervention des journalistes sur les réseaux sociaux pour l’instant consiste à donner des informations déjà mises en ligne sur le site web.

Les règles sont donc celles qui régissent le journalisme professionnel.

Pour l’instant La Provence n’a pas pris position sur l’expression de ses journalistes sur des blogs personnels ou en leur nom propre sur les réseaux sociaux.

La tenue d’un blog est une activité bénévole, laissée à la discrétion des journalistes, peu nombreux, faute de temps le plus souvent. Une règle d’or : lorsqu’un journaliste dispose d’une information exclusive, il la diffuse non pas sur son blog mais à l’antenne.

Les blogs de journalistes relèvent de l’initiative des auteurs. Il leur est simplement rappelé qu’ils ne sauraient aller à l’encontre de la ligne éditoriale du journal.

Les blogs sont tenus à titre personnel, comme celui de Robert Ménard, chroniqueur de Sud Radio, qui se trouve sur le site. Il n’y a pas de contrôle.

Dès lors qu’un journaliste est une « signature » de la chaîne, la direction de la rédaction considère qu’il engage une responsabilité individuelle et collective en intervenant sur un blog ou sur les réseaux sociaux. Sortir de l’impartialité n’est pas plus toléré qu’à l’antenne et des sanctions sont possibles.

Les journalistes doivent gérer leurs blogs dans le respect de la ligne éditoriale du journal.

Une réflexion est en cours concernant les réseaux sociaux. Pour l’instant, un journaliste a obtenu l’autorisation de faire figurer le nom du journal au sein de son identifiant Twitter.

Les règles de l’antenne s’appliquent aux blogs identifiés BBC dont les textes sont relus et validés par un chef de service.

Pour les blogs personnels, Twitter et Facebook, les journalistes sont tenus à un devoir de réserve. Ils ne peuvent pas y exprimer leurs opinions politiques.

The Guardian considère les blogs comme une forme de journalisme nouvelle et différente qui doit respecter les règles en vigueur dans tous les titres du groupe : pas d’insulte, transparence sur la façon dont l’information a été obtenue et une attention particulière portée aux liens en hypertexte.

Le quotidien considère en plus que l’information sur les blogs doit être sourcée avec une attention toute particulière.

Les journalistes disposent d’une liberté d’expression totale sur leurs blogs personnels.

Concernant les réseaux sociaux, la question ne s’est pas encore posée.

Les blogs personnels sont autorisés pour les journalistes qui doivent alors respectés strictement les règles qui régissent l’antenne.

En cas de commentaires personnels, le blogueur doit décharger l’entreprise de sa responsabilité.

Un nouveau règlement sera mis en place d’ici la fin de l’année 2011. Il stipule que les règles qui s’appliquent sur les réseaux sociaux sont les mêmes que celles qui s’appliquent dans le journal.

Les journalistes ne sont pas autorisés à tenir des blogs personnels. Il est considéré que leur signature appartient au journal.