La Libre Belgique a un partenariat avec une association dont l’objectif est de promouvoir les échanges entre les rédactions belges et celles des pays émergents.

Ces toutes dernières années, les efforts de coopération ont été essentiellement dirigés vers le sud de la méditerrannée.

La RTBF est membre du Conseil international des radios et télévisions d’expression française (CIRTEF). Dans ce cadre des journalistes belges apportent leur aide aux chaînes de télévision « du sud » pour produire des programmes destinés à TV5 Monde.

En 2010, trois directeurs de la radio publique algérienne sont venus observer le chantier de la numérisation. Après la révolution, la radiotélévision belge a également reçu des journalistes tunisiens. La radio publique vietnamienne envoie aussi des professionnels se former à Bruxelles.

De manière occasionnelle, des journalistes, notamment issus de la République Démocratique du Congo sont accueillis en stage.

Par ailleurs, certains journalistes du Soir réalisent des actions de formation dans les pays en voie de développement mais en dehors de leur activité professionnelle. Ces initiatives relèvent donc d’une volonté personnelle et ne constituent pas une politique d’entreprise.

Radio Barcelona n’a développé aucune relation avec des médias étrangers, en revanche le siège de Cadena Ser à Madrid le fait.

La RNE offre une assistance technique gratuite à toute radio étrangère qui vient travailler en Espagne à condition qu’elle possède une audience nationale dans son propre pays.

Pas de programme spécifique pour cela.

La Vanguardia avait coutume d’accueillir des journalistes étrangers, essentiellement en provenance d’Amérique latine pour des formations d’une année, financées par leurs propres médias. La crise financière ne permet plus aujourd’hui aux journaux des pays émergents de payer de tels séjours à leurs salariés.

Grâce à un partenariat public-privé, le groupe Bayard s’est fermement engagé dans la promotion de la lecture par la presse en Afrique. Le spécialiste de la littérature jeune a ainsi lancé en 1993 « Planète jeunes », le premier magazine panafricain francophone à destination des 15-25 ans, dorénavant réalisé par des journalistes du Mali, Togo, Sénégal…

En 1998, un autre titre « Planète enfants » est venu enrichir l’association « Planète ».

En parallèle se développe un projet global de formation aux métiers de la presse : conception éditoriale, journalisme, commercialisation et diffusion des titres mais aussi animation dans les écoles d’une douzaine de pays d’Afrique.

La rédaction accueille au coup par coup des journalistes étrangers.

Éventuellement au niveau du Groupe et encore… En 2011, après la cession de la majeure partie de la presse magazine internationale, Lagardère Active (branche média du groupe) s’est recentré principalement sur le marché français.

Il arrive que Le Figaro accueille pour quelques heures des groupes de journalistes étrangers en formation ou en visite en France. Mais le quotidien nationale n’est pas à l’origine de ces initiatives.

Des délégations de journalistes de France Télévisions se sont rendues en Tunisie.

Du matériel de reportage et de montage a été transmis aux médias tunisiens.

L’Académie France 24-RFI-MCD a été créée en avril 2011.

Trois mois après la révolution arabe, des formateurs de France 24 et de RFI sont ainsi partis trois semaines en Tunisie pour des cours de formation professionnelle. L’Académie a également accompagné la restructuration de la TV et radio ivoirienne (RTI) en 2012 dans un contexte de retour de la démocratie après les élections de 2011. En Algérie, France 24 accompagne aujourd’hui la création de la chaîne El Khabar dans le cadre de la libéralisation du paysage audiovisuel algérien.

Ces actions constituent un excellent moyen pour les journalistes TV, radio, multimédia, de prendre du recul par rapport à ce que peut représenter la fabrication dans l’urgence d’un flux d’informations en continu. C’est aussi l’occasion pour eux de réfléchir à leurs pratiques journalistiques en échangeant avec leurs confrères des pays émergents.

Par ailleurs, l’Académie a signé un accord avec CFI (Canal France International) pour accompagner les actions de coopération menées sur financement public français à destination des médias du Sud.

D’autre part le matériel est jeune, il a l’âge de la chaîne. Mais en cas de renouvellement, les anciennes caméras sont données à des associations qui travaillent avec les pays émergents.

Pour chaque projet, la chaîne recherche des financements extérieurs.

Ces actions constituent un excellent moyen pour les journalistes de prendre du recul par rapport à ce que peut représenter la fabrication dans l’urgence d’un flux d’informations en continu. C’est aussi l’occasion pour eux de réfléchir à leurs pratiques journalistiques.

D’autre part le matériel est jeune, il a l’âge de la chaîne. Mais en cas de renouvellement, les anciennes caméras sont données à des associations qui travaillent avec les pays émergents.

Via la direction des relations Internationales, Radio France est engagée dans de nombreux plans de formation auprès des professionnels des radios du sud. En particulier des pays du Maghreb et de l’Afrique de l’Ouest.

La Fondation Alexandre Varenne, qui est l’un des actionnaires de référence du groupe Centre-France, mène plusieurs actions de soutien (équipements, aide aux projets pédagogiques) à la formation des journalistes au Mali, au Maroc ou en Roumanie. Également à la Maison des journalistes, à Paris, qui accueille des journalistes exilés. Il s’agit, alors, de soutiens financiers (avec contrôle) pour la mise en place de stages tels que « Écrire en français ». Enfin, en partenariat avec Radio-France, la Fondation Varenne a financé l’achat de matériel pour les journalistes radio de Haïti, après le tremblement de terre de 2010.

Ouest Fraternité est une association 1901 créée en 1992 pour réunir les bonnes volontés du groupe Ouest-France autour de projets de solidarité favorisant le développement de la presse écrite dans les pays du Sud et les pays en voie de démocratisation.

Plus d’un millier de journalistes et techniciens ont bénéficié d’actions de formation ou d’évaluation au Congo, au Vietnam, au Niger, à Madagascar, au Kazakhstan, à Haïti, au Soudan, en Macédoine et en Arménie…

Le journal accueille aussi des stagiaires étrangers.

« Europe Presse Solidarité » est une autre initiative de formation professionnelle en Europe de l’Est.

Un journaliste tunisien est venu passer 8 jours, en 2012 à la rédaction, mais les occasions sont rares.

Il n’existe pas de liens permanents avec des médias étrangers mais des stagiaires étrangers sont ponctuellement accueillis à la rédaction de Sud Ouest.

Des journalistes étrangers sont régulièrement accueillis en observation à TF1 et à LCI.

Le journal mène uniquement un petit programme de soutien à des enseignants en zone rurale.

Le BBC World Service Trust est la fondation de la BBC qui mène de nombreuses actions visant à soutenir la qualité des médias dans les pays en voie de développement, à défendre les droits de l’homme et de lutter contre la pauvreté.

Le BBC World Service Trust finance des actions de soutien aux médias locaux dans 30 pays en 2010 et en 2011. Ces actions sont financées par des donateurs.

Suite au printemps arabe, le BBC World Service Trust a ainsi créé un programme d’aide à la production d’une information indépendante, notamment au Yemen, en Syrie, au Liban. C’est le projet « Socially responsible media platforms for the Arab world » (Plateforme d’information socialement responsable pour le monde arabe).

Le groupe héberge l’agence de presse internationale catholique et accueille régulièrement des journalistes étrangers originaires en majorité d’Afrique ou d’Amérique latine.

La Liberté distribue aussi du matériel.

De façon générale, le journal communique très peu sur ce type d’actions solidaires.

La RTS est membre ou partenaire d’organismes ou associations œuvrant dans le développement (CIRTEF, Fondation Hirondelle, etc.) qui donne du matériel et assurent des formations.

La radio télévision suisse participe également aux programmes du Département fédéral des affaires étrangères.

Le Temps n’a pas arrêté une vraie politique de soutien, mais apporte quelques aides très ponctuelles.